Découvrir de nouveaux horizons avec les chevaux

L’humanité à évolué en marchant dans les pas des chevaux. Je vous propose ici d’arpenter des sentiers non battus, en découvrant des points de vus différents de ceux que nous connaissons. Je vous propose de partir à l’aventure sur les traces des cultures équestres du monde que j’ai pu étudier.

Des Amérindiens aux Chevaliers Noirs d’Afrique et des Caraibes, explorons ensemble ces nouveaux horizons.

Chevaux Amérindiens

Traduction de la Thèse d'Yvette Running Horse Collin.

« Bien qu’aux yeux du monde, la version de l’histoire du cheval dans les Amériques repose sur les croyances de la culture dominante occidentale, il n’en demeure pas moins que celle-ci est contraire à l’histoire orale et aux savoirs/connaissances traditionnels de nombreux peuples autochtones des Amériques. » Yvette Running Horse Collin

La version originale de la thèse rédigée par le Dr Yvette Running Horse Collin est dispnible en soutien aux chevaux de son sanctuaire Sacred Way Sanctuary ici: The Relationship Between the Indigenous Peoples of the Americas and the Horse | sacredwaysanctuary

et en PDF ici: The relationship between the indigenous peoples of the Americas and the horse: deconstructing a Eurocentric myth : Yvette Running Horse Collin : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive

En attenant le travail de traduction complet, je vous souhaite une belle découverte!

Extrait du 1er chapitre de la thèse du Dr Yvette Running Horse Collin

« Bien qu’aux yeux du monde, la version de l’histoire du cheval dans les Amériques repose sur les croyances de la culture dominante occidentale, il n’en demeure pas moins que celle-ci est contraire à l’histoire orale et aux savoirs/connaissances traditionnels de nombreux peuples indigènes/autochtones des Amériques. Claire Henderson résume la perspective indigène dans son article intitulé Les chevaux nord américains indigènes :

Les ainés des nations Dakotas et Lakotas et de bien d’autres nations indiennes s’accordent à dire que, selon leur histoire orale, le cheval d’Amérique du Nord a survécu à l’Âge de Glace, et qu’ils ont développé une culture du cheval bien avant l’arrivée des Européens. Ils affirment également que ces mêmes chevaux ont continué de prospérer dans les prairies jusqu’à la fin du 19ème siècle, lorsque le gouvernement américain les confina et les extermina pour éviter que les Indiens ne s’enfuient des réserves nouvellement créées.

Plusieurs personnes du milieu académique occidental ont en effet relevé ce dilemme, comme John Canfield Ewers qui, dans son livre Les chevaux dans la culture indienne Blackfoot, explique :

La diffusion du cheval européen à travers les plaines indiennes a longtemps intrigué les anthropologues et les historiens. Il est bien connu que de nombreuses tribus commencèrent à acquérir des chevaux avant leurs premiers contacts avec l’homme blanc. Le manque de documentation a donné lieu à de nombreuses spéculations quant à l’origine de ces chevaux, la date à laquelle les premiers indiens des plaines en disposèrent, la vitesse de diffusion de tribu à tribu, et les conditions dans lesquelles la propagation eu lieu.

Cette confusion entre les premières observations (à savoir une solide culture du cheval et des compétences équestres manifestes) et les conclusions souvent données par les premiers conquistadors colonialistes est clairement présentée dans l’article de Francis Haines intitulé Des chevaux pour les Indiens de l’Ouest publié dans le magazine The American West. Voici ce qu’il déclare concernant la perception présumée erronée qu’avaient les « groupes d’Anglo Américains » lorsqu’ils observaient les « valeureux chasseurs de bisons des plaines revêtant leurs tenues, chevauchant des chevaux fougueux » au début du 19ème siècle :

Il n’y avait donc aucun doute sur le fait que les Indiens des plaines étaient cavaliers depuis des temps immémoriaux. Leur culture entière semblait dépendre des chevaux, et leurs connaissances du cheval étaient particulièrement développées, d’un niveau équivalent à celui des cavaliers des steppes asiatiques, où les chevaux étaient utilisés depuis des milliers d’années. Tout ceci pouvait laisser croire que les chevaux avaient été utilisés dans les plaines de l’Ouest depuis longtemps. Pourtant, dès lors que les historiens et les anthropologues commencèrent à se plonger dans les archives des premiers explorateurs et voyageurs occidentaux, il apparut rapidement que les chevaux étaient arrivés il y a relativement peu dans l’Ouest des États Unis, et qu’ils provenaient des colonies espagnoles du Sud. La tradition et le folklore indiens souenaient cette idée d’acquisition à une époque relativement récente. » 

Traduction pour le Dr Yvette Running Horse Collin faite par Violaine Courbon et Rebecca Jeanson

À venir 2026

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